On n'arrête pas la connerie !

Jean Yanne avait raison, on n’arrête pas la connerie, on s’en amuse … et c’est bien ainsi !
Jean Yanne fait partie de mes humoristes favoris et ses ouvrages sont à portée de main dans mon bureau aux côtés de ceux de Francis Blanche, Pierre Dac, Pierre Desproges, Alphonse Allais et d’autres dont je vous parlerai plus tard.

Sa carrière a de nombreuses analogies avec celle de Francis Blanche, dont je vous ai déjà parlé.

Ainsi, il débute au cabaret en chantant des chansons anticléricales de son cru en s’accompagnant à l’harmonium.

Ses émissions de radio du dimanche matin qui ont bercé ma jeunesse et ses prestations télévisuelles iconoclastes avec Jacques Martin sont restées dans de nombreuses mémoires.  Ses sketches désopilants, Les routiers, Le permis de conduire … ça vous rappelle quelque chose ?  Il a réussi avec tout ça à se faire renvoyer tant de la radio que de la télévision.

Auteur de chansons ironiques et facétieuses, il se tourne vers le cinéma. Acteur dans de nombreux films plutôt comiques, on retiendra quand même ses prestations de personnage odieux et ignoble dans Que la bête meure et Le boucher de Claude Chabrol puis Nous ne vieillirons pas ensemble, de Maurice Pialat, rôle qui lui va comme un gant, à ses dires !
Le cinéphile retiendra sa participation au film Attention bandits de Claude Lelouch et de son rôle d‘emmerdeur mémorable dans Le Bal des Casse-pieds d’Yves Robert.

Il devient réalisateur et producteur de comédies d’humour satirique Moi y’en a vouloir des sous, Tout le monde il est beau, tout le monde il est gentil, Deux heures moins le quart avant Jésus-Christ qui lui vaudront un franc succès.

 Il quittera la France en 1979 pour Los Angeles pour des raisons financières et reviendra occasionnellement faire le pitre dans Les Grosses Têtes de Philippe Bouvard.

Il décédera en à l’âge de 69 ans après une vie bien remplie.

Outre ses films, ses sketches visibles sur YouTube, restent ses écrits dont je vous distillerai quelques citations et pensées régulièrement.